EENI École d'Affaires / Business School

Investissement (IDE) ASEAN



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Programme de l’unité d’enseignement (UE)

Investissement direct étranger dans les pays de l’ASEAN (Asie). Flux et sources

  1. Le Conseil de la zone d’investissement de l’ASEAN
  2. L’investissement direct étranger dans les pays de l’ASEAN : les perspectives et les défis
  3. Les sources des flux d’investissement direct de l’ASEAN
  4. Les flux d’investissement direct Intra-ANASE
  5. Les mesures politiques d’investissement
  6. L’évolution des marchés de l’ASEAN

Étudiants, affaires, commerce international

L’UE « L’investissement direct étranger dans les pays de l’ASEAN » fait partie des programmes FOAD proposés par l’EENI Global Business School :

Master en affaires internationales, commerce international.

Masters professionnels en commerce international et affaires

Doctorat en commerce mondial.

Doctorat professionnel en affaires internationales (DIB)

Langues : Masters affaires internationales, français (Afrique) + Formation affaires et commerce international en anglais FDI ASEAN Étudier en espagnol master commerce international et affaires ASEAN Doctorats masters cours en portugais. Affaires et commerce international ASEAN.

Affaires en Asie du Sud-Est (ASEAN)

Exemple
Investissement direct étranger dans les pays de l’ASEAN

L’objectif de la Communauté économique de l’ASEAN est d’établir un marché unique et une base de production qui fera de l’ASEAN une région plus dynamique et plus compétitive. Dans ce contexte, l’un des cinq éléments fondamentaux est la libre circulation des investissements directs étrangers.

Un régime d’investissement libre et ouvert est essentiel pour augmenter la compétitivité de l’ASEAN et attirer l’investissement direct étranger ainsi que les investissements directs intra-ASEAN. En février 2009, l’accord d’investissement ASEAN a été signé.

L’accord-cadre sur la zone d’investissement de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, prévoit une libéralisation du régime de l’investissement dans la région pour garantir la liberté des flux d’investissement d’ici 2020.

Cet accord concerne l’investissement direct dans l’industrie manufacturière, les produits de la pêche, la forêt, les industries extractives, l’agriculture et les services annexes à ces activités.

Les réserves mentionnées par les membres, sur une liste d’exclusion temporaire devraient être levées, en 2015 pour les investisseurs de l’ASEAN et en 2020 pour les investisseurs extérieurs. Les six membres fondateurs ont convenu d’accélérer ce processus en levant leurs réserves concernant l’industrie manufacturière en 2003 pour les investisseurs établis dans les pays de l’ASEAN et en 2010 pour tous les autres investisseurs.

Par ailleurs, le Myanmar a levé en 2003 ses réserves concernant l’industrie manufacturière pour les investisseurs de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est.

Depuis la crise financière asiatique, les entrées d’investissement direct étranger dans l’ASEAN ont triplé, passant de 23 milliards de dollars en 1998 à 69 milliards de dollars. En dépit de la crise financière et économique mondiale de 2008, les entrées d’investissement direct étranger dans l’ASEAN sont restées élevées : 59 milliards de dollars, ce qui représente 4 % du total des flux mondiaux d’investissement. Tous les États membres de l’ASEAN ont connu une baisse des flux d’investissement direct étranger à l’exception d’Indonésie et du Vietnam.

Les principaux bénéficiaires des flux d’investissement étranger de l’ASEAN sont Singapour avec 22,8 milliards de dollars (38,6 % du total de l’ASEAN), la Thaïlande avec 9,8 milliards de dollars (16,7 %), le Vietnam, avec 8,1 milliards de dollars (13,6 %), l’Indonésie avec 7,9 milliards de dollars (13,4 %) et la Malaisie avec 7,3 milliards de dollars (12,4 %).

Les flux d’investissement en provenance des États-Unis ont été les plus touchés, plongeant de 53 % à 3 milliards de dollars.

Les sources des flux d’investissement direct étranger en provenance de l’Asie ont aussi diminué de 48 % en Corée du Sud, de 9 % en Chine et 15 % au Japon.

Les flux d’investissement direct étranger ont continué à prédominer dans les services et le secteur manufacturier, ce qui représente 51 % et 29,7 % des flux totaux d’investissement dans l’ASEAN ou 30,1 milliards de dollars et 17,5 milliards de dollars, respectivement.

Le secteur des industries extractives est également de plus en plus important, avec une partie de 5 % soit 2,8 milliards de dollars.



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