Cours « L’intégration régionale en Afrique » (Online, 8 ECTS, en )
Le cours (programme professionnel) « L’intégration régionale en Afrique
» proposé par l’EENI Global Business School (École d’Affaires), se compose de dix unités d’enseignement :
L’introduction à l’intégration régionale en Afrique
Aussi disponible L’étudiant accède librement au cours dans ces langues (formation multilingue) ; les étudiants doivent maitriser ces langues avec un niveau d’aisance suffisant
Exemple du cours : l’intégration régionale en Afrique
L’objectif principal du cours est de comprendre le processus irréversible de l’intégration africaine dont l’objectif final est la création de la « zone de libre-échange continentale africaine ».
Les objectifs spécifiques de ce cours sont les suivants :
Comprendre le rôle important de l’Union
africaine, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), de la Banque africaine de développement et des communautés économiques régionales (CER) et le chevauchement des rôles (« Spaghetti bowl ») dans le processus d’intégration africaine
Comprendre les quatre piliers de l’intégration régionale de l’Afrique
Comprendre les concepts de Communauté économique africaine, de l’Union douanière africaine et du futur « marché commun africain »
Connaitre les forces et les faiblesses de l’intégration africaine
Connaitre l’État de l’intégration régionale en Afrique
Connaitre les implications du plan d’action pour stimuler le commerce intra-africain (pour atteindre 25 % du commerce intra-africain)
Apprendre les avantages des TIC appliquées au commerce intra-africain
Comprendre l’intégration du système financier africain et le rôle de la banque transfrontalière
Comprendre le rôle des infrastructures (l’un des moteurs de la croissance économique de l’Afrique) et des TIC (« Révolution mobile africaine ») dans le processus de l’intégration africaine
Connaitre le PIDA (Programme de développement des infrastructures en Afrique)
Évaluer les couts du commerce international (importations / exportations) en Afrique
Savoir comme les entreprises africaines peuvent tirer profit des chaines de valeur africaine
Connaitre deux bons exemples d’intégration : l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) et de l’accord tripartite (COMESA-EAC-SADC)
Connaitre les chemins vers la zone continentale africaine de libre-échange (ZLE), les avantages pour l’Afrique et les scénarios possibles de la ZLE
Il s’adresse à :
Ce cours s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent comprendre le chemin vers la zone de libre-échange continentale africaine et les implications socio-économiques pour l’Afrique.
Le cours contient des exercices qui sont évalués par les enseignants afin d’obtenir leur diplôme du cours « L’intégration régionale en Afrique » émis par l’EENI Global Business School (École d’Affaires) de l’Espagne (Union européenne).
Un étudiant qui a réussi ses examens dans cette formation peut les faire valider et s’inscrire dans un autre diplôme de cycle supérieur ou dans ces masters ou doctorats de l’EENI.
Les systèmes de dédouanement des marchandises en Afrique
Les meilleures pratiques de l’intégration régionale en Afrique
(* Seulement en anglais)
Exemple :
Une intégration régionale plus forte en Afrique favoriserait l’intégration économique
mondiale.
Les responsables africains ont créé l’Union africaine qui met l’accent sur l’intégration économique comme une étape déterminante vers l’union politique.
L’intégration régionale est importante pour l’Afrique parce que l’économie de la majorité des pays est peu développée et fragmentée.
Parmi les cinquante-trois pays de l’Afrique, trente-deux ont des bénéfices annuels par habitant inférieurs à 500
dollars, par rapport à une moyenne mondiale de 5 000 dollars
En matière de population, trente-neuf pays de l’Afrique ont moins de 15 millions d’habitants et vingt et un pays en ont moins de 5 millions
La contribution de la coopération et de l’intégration régionale à la promotion
du commerce international, de la croissance, du développement et de la cohésion sociale et politique à l’intérieur des groupements est incontestable.
L’élimination des contrôles frontaliers, la libéralisation du commerce international, la libre circulation des personnes et des capitaux, devraient permettre de mieux utiliser les ressources et de fortifier les gains de productivité et des bénéfices.
Les pays participants devraient mieux se porter avec l’intégration que sans elle. Les gains de productivité découlant des économies d’échelle et les mesures au sujet de réduire les couts devraient aussi fortifier la compétitivité intérieure et extérieure des produits et des entreprises.
Les communautés économiques régionales.
Les communautés économiques régionales sont les plus importants partenaires de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique au niveau sous-régional.
À ce titre, la Commission et ses bureaux sous-régionaux travaillent en étroite collaboration avec les principales communautés économiques régionales pour harmoniser leur composition, renforcer leurs politiques et assoir leur capacité technique dans la perspective de l’intégration régionale.
Ces communautés économiques régionales comprennent :
L’Union du Maghreb arabe
La Communauté de développement d’Afrique australe
Le Marché commun de l’Afrique australe et orientale
La Communauté est-africaine
L’Autorité intergouvernementale pour le développement
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
La Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique centrale
La Communauté économique des États de l’Afrique centrale
L’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
Certaines communautés économiques régionales ont mis au point, ces dernières années, des projets pour la création d’unions monétaires.
Ainsi, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest travaille sérieusement à l’instauration
d’une monnaie commune. Elle espère commencer par une zone monétaire commune qui engloberait le Nigeria, le Ghana, la Gambie,
la Guinée et la Sierra Leone
et qui fusionnera, à une date ultérieure, avec la zone franc de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine pour créer une monnaie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté
de l’Afrique de l’Est envisagent aussi de créer des monnaies communes.