« L’avenir de l’humanité est de plus en plus africain » (UNICEF).
En trente-cinq ans, 25 % de la population du monde sera africaine
L’Afrique mènera la croissance de la population mondiale au cours des cinquante prochaines années
50 % de la population de l’Afrique vivra en une ville (2040)
La population du Nigeria en 2100 : 1 000 millions de Nigérians
Le « dividende démographique africain »
L’économie africaine.
Le Nigeria est la plus grande économie en Afrique suivie de l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie, l’Angola, le Maroc, le Soudan, le Kenya, l’Éthiopie.
Les principaux secteurs économiques africains : l’agriculture (25 %
du PIB) et les services.
Le secteur manufacturier africain : seulement 10 % du PIB de l’Afrique
Les femmes africaines sont l’un des piliers du développement économique de l’Afrique (selon l’OCDE, elles fournissent environ 70 pour cent de la main-d’oeuvre agricole et elles produisent 90 pour cent de toutes les nourritures en Afrique)
La révolution mobile africaine
L’Afrique : le continent émergent ou le prochain « marché pionnier ou frontalier » ?
Le Nigeria : le premier marché frontalier au monde
Le commerce intra-africain.
La vision de l’Union
africaine : augmenter 25 % le commerce intra-africain (actuellement : 10 %) par l’intégration régionale.
Le plan d’action pour stimuler le commerce intra-africain.
L’objectif final : créer le Marché commun africain « la zone de libre-échange continentale africaine (CFTA) » (un milliard d’habitants, un PIB combiné de 1,2 trillion de dollars) composée par cinquante-quatre pays africains.
Le rôle-cle des communautés économiques régionales (CER)
Les produits africains ont un coût compétitif « à l’usine (EXW) »
mais le processus de distribution en Afrique (transport et logistique, manutention, douanes, stockage...) augmentent le prix final
en générant une perte de compétitivité
Plusieurs
obstacles techniques au commerce intra-africain (la
diversification des exportations, le manque d’infrastructures, les barrières commerciales, le commerce transfrontalier, les douanes...)
La Banque africaine de développement estime que le coût de transporter un conteneur de Durban (Afrique du Sud)
vers Lusaka (Zambie) - 1,633 kilomètres / 1,015 miles- est de 8 000 dollars et 1
800 de Durban au Japon
Les postes frontaliers à guichet unique peuvent aider à réduire les délais de dédouanement aux frontières africaines. Par exemple, à la frontière entre l’Ouganda et le Kenya (Malaba), le temps du passage de la frontière a été réduit de vingt-quatre heures (2011) à quatre heures (2012)
L’importance des chaines de valeur africaines
Les délais des douanes africaines : douze jours (à l’Asie centrale : six jours)
Les systèmes financiers en Afrique sont limités et pas entièrement intégrés régionalement, en générant des couts élevés pour les transactions et aussi des niveaux élevés du risque.
L’un des piliers du système financier africain est le secteur bancaire transfrontalier
Le commerce international africain.
Près de 80 % des exportations africaines sont exportées hors de l’Afrique.
L’Afrique, l’usine du monde ?
L’Asie est le troisième marché d’exportation de l’Afrique (26 % du commerce international total
africain). Les principales exportations sont les produits de base
La Chine est le premier marché d’exportation de l’Afrique (50 % du total des exportations africaines : les carburants et les ressources naturelles). La Chine est la première investisseuse en Afrique
L’Inde : 25 % du total des exportations de produits africains, le Brésil 13 %, l’Afrique du Sud 11 % et la Russie 1 %
Le commerce Afrique-BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la
Chine, l’Afrique du Sud) 500 milliards de dollars
Les principaux produits en provenance des pays du BRICS à l’Afrique sont les produits manufacturés (principalement de la Chine) et les produits alimentaires (principalement du Brésil)
Les pays africains enclavés.
Quinze pays africains sont enclavés : le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Tchad, la République centrafricaine, l’Éthiopie, le Lesotho, le Malawi, le Mali, le Niger, le Rwanda, l’Eswatini, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
Des coûts logistiques élevés (jusqu’à 77 %)
Solution : les corridors de transport africains
L’Afrique a besoin de 93 milliards de dollars (15 % du PIB de l’Afrique) en investissement en infrastructures