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Éthique bouddhiste. Quatre nobles vérités

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Programme de l’unité d’enseignement (UE)

Noble sentier octuple du bouddhisme. Règle d’or bouddhiste

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Bouddhisme et affaires

Après son illumination divine, Bouddha se rendit à Bénarès (Vârânasî), la ville sainte de l’Inde et dans le Parc des cerfs en banlieue de la ville, il a prononcé son premier sermon : les quatre nobles vérités, qui seront les piliers du bouddhisme.

« Ô moines, voici la noble vérité sur l’origine de la souffrance :
l’ignorance, l’attachement du désir et les cinq poisons engendrent sans cesse de nouvelles renaissances.
Ils conduisent vers les plaisirs illusoires, cherchant la satisfaction ici ou là, mais nous laissant toujours insatisfaits, frustrés dans nos attentes.
C’est le désir de l’existence, et c’est aussi le désir de la non-existence » Bouddha.

Affaires Ahimsa (non-violence)
Ahimsa (Non-violence)

  1. Les principes de l’éthique bouddhiste
  2. Les quatre nobles vérités
  3. Le noble chemin octuple du bouddhisme
  4. La règle d’or bouddhiste

Exemple : les principes de l’éthique bouddhiste
Éthique bouddhiste

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Les principes de l’éthique bouddhiste.

Ces quatre nobles vérités sont les suivants :

  1. La vie est souffrance (« dukha »)
  2. La cause de la douleur c’est le désir (« tanha »)
  3. Si nous dépassons le désir égoïste, nous éliminerons la souffrance
  4. Le noble chemin octuple

La souffrance doit se comprendre comme « la douleur, qui à quelque niveau, anime toute existence finie » (Huston Smith).

« Dukkha est la grande maladie du monde qu’on soigne par la doctrine (Dharma) du Bouddha ». Alan Watts.

Plus nous attachons aux choses, plus les problèmes surgiront, c’est un concept similaire à celui que nous pouvons trouver dans l’hindouisme ou dans le taoïsme.

L’ignorance, l’haine, le souhait, l’attachement sont aussi des causes de la douleur.

La quatrième vérité, le noble chemin octuple, nous indique le chemin pour surpasser le désir, éliminer la souffrance et enfin obtenir le nirvana.

Bouddha nous donne quelques directives pour suivre une conduite appropriée, ce sont les cinq préceptes qui forment les piliers de l’éthique bouddhiste.

  1. Tu ne tueras pas « Je suive le précepte de respecter la vie ». Dérivé du principe de la non-violence (Ahimsa)
  2. Tu ne voleras pas. « Je suive le précepte de ne pas prendre ce qui ne m’est pas donné », il implique de ne pas voler, ni frauder ou escroquer, ni de faire un détournement de fonds...»
  3. Tu ne mentiras pas. « Je suive le précepte de ne pas parler de façon intempestive »
  4. Ne forniqueras de manière inappropriée. « S’abstenir de conduites sexuelles inappropriées ou nocives. »
  5. Tu ne boiras pas de boissons enivrantes

Les cinq préceptes antérieurs, sont la base de l’éthique bouddhiste pour les laïcs, ces principes sont partagés par toutes les religions d’une manière ou d’une autre. Ce sont des fenêtres ouvertes.

Les moines bouddhistes (hommes ou femmes) doivent d’accomplir en plus autres 200 normes (vinaya).

« C’est par nous-mêmes que nous faisons le mal,
c’est par nous-mêmes que nous endurons la douleur.
C’est par nous-mêmes que nous renonçons au mal,
c’est par nous-mêmes que nous devenons purs.

Nul ne peut nous sauver hormis nous-mêmes :
aucun autre n’en est capable, nul ne le peut.

C’est à nous de parcourir le chemin ;
les Bouddhas ne font que l’indiquer ».

Une version de la règle d’or bouddhiste.

En l’Udana V (« Le vénérable Sona), dans le chapitre 1 « Ce qu’on veut le plus » nous trouvons la règle d’or appliquée au bouddhisme :

« En parcourant toutes les régions avec l’esprit je n’ai pas trouvé dans aucun lieu rien de plus aimé que soi-même. Les autres s’aiment eux mêmes de la même manière.

Pour cette raison, ne fais pas de mal à autrui par amour pour toi »

Harmonie des religions (Sri Ramakrishna)
Harmonie des religions

Exemple
Quatre nobles vérités (Bouddhisme)

Bhagavad Gita, Sri Ramakrishna et Swami Vivekananda.




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