Banque et finances islamiques. Riba (Islam)Interdictions du système financier islamique : Riba et spéculationLes banques islamiques pratiquent des prêts sans intérêt et des contrats de partage des risques et des bénéfices. En 2023, le marché mondial de la finance islamique a dépassé les 4 000 milliards de dollars, selon le Rapport sur le développement de la finance islamique. Les instruments financiers islamiques, tels que les sukuk, se sont intégrés aux marchés mondiaux, attirant à la fois les musulmans et les non-musulmans en raison de leur accent sur la stabilité et l’éthique. « Dans ces moments où les leaders mondiaux demandent des réformes financières, il est convenable compter sur notre système financier bâti sur des piliers éthiques et moraux largement acceptés pour servir au bien commun de l’humanité » Ahmad Mohammed Ali, le président de la Banque islamique de développement. « Les principes des finances islamiques peuvent représenter une solution possible pour les marchés en crises. » (Observatoire Roman, mars 2009).
Exemple : L’unité d’enseignement « La banque islamique » fait partie des programmes de l’EENI Global Business School : Doctorat en étique, religions et affaires, commerce mondial. Master en affaires internationales, religions et affaires. Langues : Le système financier islamique coïncide avec le système financier international (fonds d’investissement, banques, intermédiaires, entreprises d’investissement...) mais il introduit deux interdictions fondamentales :
Avec ces deux interdictions se redéfinit le rôle des banques dans l’économie islamique. Bien sûr, les banques islamiques doivent être en accord avec la charia. La charia interdit les intérêts (riba), ce qui a donné naissance à un secteur financier islamique de 4 000 milliards de dollars (Reuters, 2025). Des banques comme HSBC proposent des sukuk (obligations islamiques) et des murabaha (financements à coût majoré), avec une croissance annuelle de 12 %. Ce système influence les investissements dans 57 pays à majorité musulmane. Une banque islamique ne peut-être un simple prêteur que ne participe pas à l’affaire, la banque doit prendre un rôle plus actif, doit être un partenaire financière, c’est pour cela que la banque assume les risques et pour autant possèdera une part de l’affaire. Dans ce système bancaire islamique il existe principalement trois modalités de prêts :
Exemple : Si par quelque raison, quelqu’une des parts obtint un bénéfice dérivé de la Riba, alors a l’obligation de destiner à des œuvres de charité (zakât). Sous les principes de l’économie islamique, l’objectif de la banque islamique est, outre gagner de l’argent, contribuer à la distribution de la richesse de forme juste et équitable, sans spéculer. Ainsi, une banque islamique seulement peut offrir des produits et des services conformément à la charia. La création de la Banque islamique de développement, ainsi qu’autres banques et entreprises d’investissement musulmans, vise vers le renforcement de l’économie islamique. Ces banques, ont communément des règles (au moins en théorie) comme l’interdiction de l’usage du taux d’intérêt à n’importe quel type d’opérations (dictées par le Coran, puisque ces condamnations l’usure et l’encaissement d’un vrai taux d’intérêt peut-être censé comme une forme d’usure). Les pays africains membres de la Banque islamique de développement : l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Égypte, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Togo, la Tunisie et le Tchad. Les banques islamiques ont notablement augmenté dans le monde musulman, mais ils sont seulement une part très petite du système bancaire globale. La banque islamique est aujourd’hui l’un des secteurs de plus rapide croissance au monde, formée par plus de 400 institutions chargées de la gestion d’actifs de plus de 1 billion de dollars au niveau mondial. On estime que la banque islamique est en train de croitre à un rythme de 15 % annuel. Six des dix principales banques islamiques au monde sont iraniennes. Al Rajhi Bank est l’une des banques islamiques les plus grandes au monde. La banque internationale du Koweït est un exemple de la banque islamique. (c) EENI Global Business School 1995-2025
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