Religion et contrats internationaux. Sharia, DharmaContrats et religions : aspects culturels, éthiques, juridiques et économiques
La relation entre religion et contrats internationaux est une question complexe qui englobe des aspects culturels, éthiques, juridiques et économiques. La religion peut influencer les contrats internationaux de diverses manières, en particulier dans un monde globalisé où les parties impliquées sont issues de milieux culturels et religieux divers. Les religions façonnent les valeurs et les attitudes des individus et des organisations à l’égard du commerce, de la négociation et de l’exécution des contrats
Le christianisme promeut l’honnêteté, la justice et la charité, qui peuvent se traduire par des contrats qui privilégient la responsabilité sociale et le respect de l’éthique. En Islam, l’interdiction des intérêts (riba) affecte la structure financière des contrats, ce qui conduit au recours à des instruments tels que le financement islamique (murabaha, sukuk). Certains musulmans peuvent contester la validité d’un contrat, arguant qu’il violerait la doctrine islamique en le plaçant au-dessus de la volonté divine ou en contradiction avec la charia.
L’hindouisme et le bouddhisme mettent l’accent sur l’équilibre et la Non-violence (Ahimsa), qui peuvent favoriser des négociations respectueuses et des décisions prudentes. Dans l’hindouisme, le concept de dharma peut influencer les décisions éthiques qui affectent la rédaction des contrats.
Les pratiques religieuses, telles que les jours fériés (le vendredi dans l’islam, le dimanche dans le christianisme) ou les restrictions alimentaires, peuvent influencer la logistique et les délais des contrats. Par exemple, dans les pays musulmans, le vendredi est un jour saint, ce qui peut influencer la planification des réunions d’affaires. La religion peut renforcer l’importance du respect des contrats comme devoir moral, ce qui favorise la confiance entre les parties. Par exemple, dans le christianisme, l’islam et l’hindouisme, le respect des obligations est un principe éthique fondamental. Les principes d’un modèle d’éthique mondiale
Dans certains pays, les tribunaux d’arbitrage religieux (tels que les conseils de la charia ou les tribunaux juifs Beth Din) sont habilités à résoudre les litiges contractuels, notamment en matière familiale ou successorale. Cependant, leur validité dépend des lois locales et peut créer des tensions dans les contextes où la laïcité prédomine. Les professionnels du commerce international doivent être compétents sur le plan culturel et sensibles aux différences religieuses pour réussir à négocier des contrats. Ignorer ces différences peut entraîner des malentendus ou des échecs. L’unité d’enseignement « Religion et contrats internationaux. Sharia, Dharma » fait partie des programmes de l’EENI Global Business School : Master en religions et affaires, affaires internationales Doctorat : éthique mondiale, religions et affaires internationales, commerce mondial Langues : (c) EENI Global Business School 1995-2025
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